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Soutien aux familles et cohésion sociale

L’Alternative avait déposé en 2009 une initiative 143 "Pour une véritable politique d’accueil de la petite enfance". 
 
Pourtant, 13 ans plus tard, malgré les promesses des opposants à l’initiative, et surtout les efforts conséquents des villes genevoises, on constate que l’offre en matière d’accueil de la petite enfance et de soutien aux familles n’est toujours pas satisfaisante et ne répond pas aux besoins. 

Défendre ce droit revient également à défendre une meilleure conciliation de la vie familiale et professionnelle et donc de favoriser l’égalité entre femmes et hommes. 

Que ce soit vis à vis des familles, des jeunes ou des femmes, lutter contre l'exclusion sociale doit donc être une priorité politique aujourd'hui à Genève. En effet, la cohésion sociale est une de nos plus grandes richesses et un des plus grands facteurs d'attractivité du Canton.
Soutien aux familles et social
Aide aux familles et enfance

 

Aujourd’hui, être parent relève souvent de la gageure ! Le climat socio-économique n’étant pas particulièrement au beau fixe, il n’est pas rare de constater que les prestations allouées aux familles ne sont pas adaptées à la réalité quotidienne des ménages avec enfants. Les soutiens financiers ne suffisent pas à couvrir les charges considérables et on assiste bien souvent à un appauvrissement général des familles avec enfants. Il faut mettre en place une véritable politique d'aide aux familles.

 

De cette situation naissent des inégalités, et il n’est malheureusement pas faux de dire que le fait d’être parent est discriminant : spécifiquement pour la classe moyenne, les familles monoparentales et pour les revenus les plus bas, il est démontré qu’il est plus difficile d’offrir à l’enfant un environnement favorable à son épanouissement et des chances équitables en termes d’éducation.

 

Il est fondamental que les Communes, mais également le Canton, investissent plus en faveur de l’enfance et mettent en oeuvre des prestations de qualité pour les enfants et les familles, particulièrement les plus fragilisées. Les familles doivent pouvoir trouver un soutien, une information, ainsi que des places d'accueil de la petite enfance avec une tarification adaptée à leurs besoins et à leurs capacités financières.

Accès aux prestations

 

De manière générale, le système des prestations sociales (aide sociale de l'Hospice général, allocations logement ou formation, prestations complémentaires, etc.) semble être conçu pour décourager les bénéficiaires d'y avoir recours.

Pourtant ces prestations sont essentielles au soutien des personnes fragilisées, laissées pour compte d'un marché de l'emploi toujours plus compétitif et donc à la cohésion sociale de notre Canton, une de nos plus grandes richesses.

Pourtant, l'art. 39 de la Constitution genevoise, garantit le droit à un niveau de vie suffisant, soit la couverture des besoins vitaux afin de favoriser son intégration sociale et professionnelle, le droit aux soins et à l’assistance personnelle nécessaires. 

La Constitution parle donc bien de droit et non pas de charité ou d’assistance. Il est donc fondamental de changer l'approche des prestations sociales et d'envisager celle-ci sous l'angle d'une aide aux personnes qui en ont besoin, accompagnante et bienveillante, et non pas stigmatisante et culpabilisante comme c'est le cas aujourd'hui. 

Concrètement, il est choquant que les bénéficiaires soient contraints de constituer un dossier parfait pour avoir accès à l'aide d'un-e assistant-e social-e, alors que leur mission est justement d'accompagner les personnes en difficultés administratives et financières et de les aider à retrouver une autonomie et une intégration sociale et professionnelle.

Lorsqu'on sait que près d'un quart des personnes en précarité renoncent aux prestations sociales auxquelles elles ont droit par manque d'informations, sentiment de honte ou difficultés d'accès, il est fondamental de changer cette approche pour réellement mettre en œuvre les droits constitutionnels.

Lutte contre la précarité

 

Dans la mesure où le nombre de personne vivant dans la pauvreté a augmenté, le nombre de demandes d’aides financières explose à l’Hospice général, de plus en plus de gens renoncent aux soins par manque de ressources. Par ailleurs l’endettement des familles s’aggrave. Je défends donc une véritable politique de lutte contre la précarité. Le dernier rapport du Conseil d’Etat sur la pauvreté révèle que 18% des personnes suivies par l’Hospice général ont un emploi et que l’inégalité salariale se creuse entre bas et hauts salaires. Les femmes et les jeunes sont les premiers touchés par la précarité, mais les personnes de plus de 50 ans sont de plus en plus exclues du monde du travail.

Lutter contre l'exclusion sociale doit donc être une priorité politique aujourd'hui à Genève. En effet, la cohésion sociale est une de nos plus grandes richesses et un des plus grands facteurs d'attractivité du Canton.

Avant de proposer de changer les lois, un Conseiller d'Etat a le devoir d’exécuter les lois. Il est de son devoir de s'assurer que toute personne remplissant les conditions d'accès aux prestations sociales puisse effectivement en bénéficier.

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