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Nouvelles de campagne

09/03/2017

C’est avec émotion et fierté que je dépose ce jour ma candidature à la candidature au Conseil d’Etat pour le Parti socialiste genevois.

 

Il y a presque un mois, le Parti socialiste remportait une victoire éclatante sur la Réforme sur l’imposition des entreprises (RIE III) et sur la naturalisation facilitée. Les électeur-trice-s affirmaient clairement leur refus du démantèlement du service public et leur ras-le-bol des attaques contre la classe moyenne et les plus défavorisé-e-s. Je ne pouvais imaginer meilleur moment pour signifier à mes camarades ma volonté de m’engager et de poursuivre cette dynamique mobilisatrice et gagnante à Genève. 


Le signal du 12 février 2017 envoyé par la population genevoise et suisse nous montre que nous ne devons jamais nous résigner, jamais douter ni abandonner, jamais cesser de nous battre pour nos valeurs, pour plus de justice sociale, pour plus d’égalité, pour que demain nous puissions vivre mieux et laisser un monde plus équitable. 


Cette victoire doit servir de modèle pour les élections de 2018. Juriste, je crois profondément en la Justice. La Justice comme (contre-)pouvoir politique, mais surtout la Justice pour toutes et tous et la Justice sociale. Réussir a réaliser la justice lors que l'on est minoritaire, cela veut dire écouter, s’affirmer, dialoguer, négocier et parvenir à trouver un chemin commun, dans l'intérêt du plus grand nombre. 


Cette voie, c’est celle que j’ai défendue comme Présidente du Parti socialiste genevois dans le cadre de la réforme RIE III : ne jamais refuser le dialogue et la négociation, ne jamais cesser de faire valoir nos valeurs et nos objectifs, exprimer nos désaccords et rechercher des compromis (sans accepter de compromissions) et quand cela n’est pas possible, continuer à se battre sur le terrain parlementaire ou celui de la démocratie directe. 


Si je suis désignée et élue au Conseil d’Etat, c’est la méthode de travail que je défendrai. C’est celle que je pense indispensable, aux côtés de l’engagement des militant-e-s du parti socialiste, de la députation et des élu-e-s du parti et de la population qui m’aura donné sa voix. Lorsqu'on est élu-e pour représenter la population d’une ville, d’un canton ou d’un pays, il ne faut ne jamais oublier d’où l’on vient et pour quelles valeurs les citoyen-ne-s nous ont élu-e-s. La confiance et la force de conviction se construit autant au parlement, dans une salle de négociation, que dans la rue à distribuer des roses.


Mais il est surtout important de toujours se rappeler, à l’instar du 12 février 2017, que faire de la politique, ce n’est pas faire de la gestion. S’engager, c’est combattre. Certes il y a toujours un risque. Un risque de perdre, de tomber, de se faire mal. Certains compromis et certaines ruptures sont nécessaires. Mais qu’ils ne soient jamais guidés, ni l’un ni l’autre, par l’arithmétique électoraliste, mais par les valeurs socialistes. 


« Ceux qui luttent ne sont pas sûrs de gagner, mais ceux qui ne luttent pas ont déjà perdu »

Berthold Brecht

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